Nonancourt, Terre d’Histoire
Bassin de vie dès le paléolithique comme en témoignent les dolmens visibles à Dampierre, Acon et Vert-en-Drouais, l’histoire de Nonancourt est avant tout marquée par la période médiévale.
Avec le traité de Saint Clair sur Epte (911), l’Avre devient la frontière entre la France et le duché de Normandie. En 1113, Henri Ier Beauclerc fera construire la place forte de Nonancourt et le canal. Dans cette période d’hostilités, ce fort jouera un rôle important.
Jusqu’en 1204, quand Philippe Auguste se rend maître de la Normandie, Nonancourt sera tantôt française, tantôt normande. Dès lors, en remerciement de son ralliement, la Cité se voit octroyer une Charte affranchissant ses habitants des servitudes seigneuriales et des impôts féodaux.
Désormais, les bourgeois de la ville bénéficient du droit d’élire leurs propres représentants, privilège considérable que les Nonancourtois maintiendront jusqu’à la Révolution.
Détruite par les Anglais en 1417, Nonancourt ne sera reconstruite qu’en 1451. La majeure partie de l’Église Saint Martin, l’imposante maison MOURET, ainsi que de nombreuses maisons à colombages (Quai Henri IV, Rue Hottenier etc.) datent de cette époque.